Une consommation excessive d'aliments gras, salés ou sucrés est nuisible à la santé.
Même si elles sont entendues du public, les recommandations nutritionnelles visant à éviter ces comportements à risque restent trop partiellement suivies.
L'épidémiologie propose des méthodes fondées sur des questionnaires, pour repérer de telles surconsommations, mais il n'existe pas d'outil pour mesurer, de façon quantitative, l'attirance liée au plaisir que donnent la consommation des aliments considérés comme gras, salés ou sucrés.
Le projet vise donc à pallier ce manque en élaborant les outils nécessaires pour réaliser un « phénotypage » des préférences vis-à-vis des aliments gras, salés et sucrés et à estimer dans quelle mesure cette caractérisation sensorielle permet d’expliquer les consommations alimentaires.